News: L’Ariès Type O, vous connaissez ?

27-03-2025


L’Ariès Type O, vous connaissez ?

 

Parmi les engagements rentrés au cours des dernières heures, l’attention du Royal Automobile Club de Spa a été attirée par une voiture française du début du XXe siècle, l’Ariès Type O Séries 2-3 ! Une auto qui date de 1908, et qui n’est sans doute connue que des experts des voitures d’avant-guerre.

 

Fondée par l’ingénieur Charles Petiet, la Société des Automobiles Ariès – traduction latine du mot ‘bélier’ – a été créée en 1903, installée dans les Hauts-de-Seine, en région Ile de France. L’objectif était de produire des automobiles robustes. Ce que certaines épopées, comme le tour de France d’une Ariès en 1903, sans le moindre incident mécanique, démontreront. Rapidement, la marque va proposer une gamme complète faite de bicylindres et de mécaniques à quatre cylindres, allant jusqu’à remporter des compétitions réservées aux voitures de tourisme.

 

C’était l’époque des belles aventures et des grands exploits, comme les 500 kilomètres séparant Lyon et Paris abattus en moins de 8 heures, avec une consommation de 10 litres de carburant aux 100 kilomètres, ou encore le record de vitesse sur un mile réalisé à… Ostende, à une moyenne de 106 km/h ! Ariès ne se limitait d’ailleurs pas à la construction d’automobiles, proposant également des utilitaires, des taxis et des omnibus vendus jusqu’aux Etats-Unis.

 

La Type O que vient d’engager le Français Jean-Luc Gilbert renvoie à un exploit signé par le beau-frère de Charles Petiet, qui a rallié Paris à Madrid en 48 heures seulement ! Le tout avec une voiture qualifiée de populaire, à la consommation moyenne raisonnable.    

 

En 1907, Ariès a construit sa première voiture de course, notamment alignée au… Circuit des Ardennes !

 

La situation de la marque Ariès est restée florissante jusqu’au début des années ’20, lorsque la crise économique a commencé à se faire ressentir. En 1938, toute production a cessé. Considéré comme un petit constructeur, Ariès a sorti près de 20.000 châssis en à peine plus de trois décennies.

 

La pression des premiers géants de l’automobile lui a été fatale, et le Baron Petiet, ne voulant pas d’un mariage forcé avec un constructeur plus puissant, a préféré mettre la clef sous le paillasson juste avant la Seconde Guerre Mondiale.

 

C’est donc un morceau de cette histoire qui sera présentée lors de la Commémoration du Circuit des Ardennes les 11, 12 et 13 juillet au départ de la Place McAuliffe à Bastogne.

Infos & inscriptions : www.racspa.be



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